Andrey Vadimovich MIKHAILICHENKO

Andrey Mikhailichenko serves as Deputy Director for Security and Operational Work of Pre-Trial Detention Centre No. 2 of the Main Directorate of the Federal Penitentiary Service for the Rostov Oblast (SIZO-2) in Taganrog, Russia. As a member of the management of SIZO-2 Mikhailichenko is responsible for widespread and systematic torture and other cruel, inhuman and degrading treatment of Ukrainian detainees, both civilian and military, as well as other detainees held in that facility. Detainees in SIZO-2 are regularly subjected to beatings by guards, suffer from severe food shortages, and have little to no access to medical care or legal assistance. During interrogations, detainees face both psychological and physical coercion, including brutal beatings, electric shocks, and threats, with the aim of forcing them to confess to alleged war crimes, crimes of terrorism, or other offences all intended to crush resistance to Russia’s aggression against Ukraine. This treatment represents a serious violation or abuse of human rights and is a violation of the principle of rule of law. At least 15 detainees have died as a result of ill-treatment in the facility, including Ukrainian investigative journalist Victoria Volodymyrivna Roshchyna. As Deputy Director for Security and Operational Work of SIZO-2, Andrey Mikhailichenko bears responsibility for the facility’s operations. He is therefore responsible for serious human rights violations, repression of civil society and for activities seriously undermining the rule of law in Russia.

Andrey Mikhailichenko occupe le poste de directeur adjoint chargé de la sécurité et du travail opérationnel au centre de détention provisoire no 2 de la direction principale du service pénitentiaire fédéral pour l’oblast de Rostov (SIZO-2) à Taganrog, en Russie. En tant que membre de la direction du SIZO-2, Mikhailichenko est responsable de tortures généralisées et systématiques et d’autres traitements cruels, inhumains et dégradants infligés à des détenus ukrainiens, tant civils que militaires, ainsi qu’à d’autres personnes détenues dans ledit établissement. Les détenus du SIZO-2 sont régulièrement roués de coups par des gardes, souffrent de graves carences alimentaires et ont peu ou pas accès à des soins médicaux ou à une assistance juridique. Au cours des interrogatoires, les détenus subissent des violences à la fois psychologiques et physiques, y compris des passages à tabac brutaux, des chocs électriques et des menaces, qui ont pour but de les forcer à avouer de prétendus crimes de guerre ou crimes liés au terrorisme, ou de prétendues autres infractions, toutes destinées à écraser la résistance à l’agression de la Russie contre l’Ukraine. Ce traitement représente une grave violation des droits de l’homme ou atteintes à ces droits, et constitue une violation du principe de l’état de droit. Au moins 15 détenus sont morts à la suite de mauvais traitements dans cet établissement, y compris la journaliste d’investigation ukrainienne Viktoria Volodymyrivna Roshchyna. En tant que directeur adjoint chargé de la sécurité et du travail opérationnel au SIZO-2, Andrey Mikhailichenko porte une responsabilité dans le fonctionnement de l’établissement. Il est donc responsable de graves violations des droits de l’homme, de la répression de la société civile et d’activités portant gravement atteinte à l’état de droit en Russie.